NOUVEAUTÉS

Entretien. Thierry Blanchard: «Les ambitions, c’est de faire aussi bien, voire mieux, que l’actuelle C3»

À l’occasion des essais presse internationaux de la quatrième génération de la Citroën C3, sur laquelle nous vous dirons tout la semaine prochaine, nous avons demandé à son «géniteur», Thierry Blanchard, directeur des produits du segment B chez Citroën, de nous «vendre» le best-seller de la marque au chevrons, d’exposer ses forces, mais aussi de dévoiler les ambitions placées en lui !

On voudrait, dans un premier temps, que vous nous parliez de cette quatrième génération de la C3.
C’est important pour Citroën. Il s’agit de remplacer la C3, une voiture iconique pour la marque et pour nos clients. Depuis 2002, on a vendu 5,6 millions de C3, ce qui signifie qu’on a dépassé le score de ventes de la 2CV. C’est quelque chose de très fort pour la marque. C’est une icône maintenant. L’année dernière, elle représentait 30% des ventes de Citroën, ce qui est énorme.

C’est donc très compliqué de la renouveler. C’est un «full model change». Qu’est-ce qui change dans cette voiture ?
Je ne dirai pas compliqué, mais excitant. C’est toujours intéressant de remplacer un best-seller. À chaque nouvelle C3, on a challengé les codes du marché avec des silhouettes différentes. On continue avec cette quatrième génération, qui a droit à une silhouette plus volumineuse, plus carrée, plus haute également. Ce qui est important d’avoir en tête, c’est qu’à chaque fois qu’on procède de la sorte, c’est au bénéfice du client. La voiture est plus spacieuse, on le voit aussi bien aux places avant qu’à l’arrière. La position de conduite est plus haute, façon SUV. La voiture est plus imposante, mais elle reste compacte. On est sur une voiture de 4,01 mètres de long. C’est important pour garder l’agilité en ville et pouvoir se garer facilement.

Laurent Diot, boss de Citroën Europe, a dit être certain que la C3 se vendra facilement. Peut-on en savoir plus sur vos ambitions ?
Les ambitions, c’est de faire aussi bien, voire mieux, que l’actuelle C3. C’est la première offre électrique pour Citroën dans le segment B. Donc, l’idée est d’arriver dans un segment bien établi avec une voiture électrique disposant d’arguments en termes de contenu et de prix sur lesquels aucun rival ne s’aligne.

Justement, le prix semble être imbattable…
Il l’est ! Quand on parle d’une voiture, ce qui plaît au client, c’est avant tout son look. Ensuite, c’est la motorisation. On a fait le choix d’avoir des offres électriques accessibles, mais également des offres thermiques. Certains marchés et certains clients ne sont pas encore prêts à basculer sur l’électrique. Pour plaire, il faut aussi un bon niveau de contenu en termes d’équipements. Nous proposons tout cela en plus d’un prix à un niveau que personne ne propose. Aujourd’hui, on a une version électrique très «challenging» en termes de prix. En France, par exemple, on est à 23.300 euros sur le premier prix. Mais on dispose aussi d’une version essence 100 chevaux à moins de 15.000 euros. Aucune autre voiture n’en propose autant à ce prix sur le marché.

Quand auront lieu les premières livraisons de la C3 en Europe ? Et quand débarquera-t-elle sur le marché marocain ?
On est sur des pré-séries, pour l’instant. La voiture est finalisée en termes de hardware et de technique. Pour tout ce qui est software, on a souhaité ne pas activer toutes les aides à la conduite puisqu’on est encore en phase de finalisation. Pour que la voiture soit vraiment robuste, on fera un million de kilomètres avec les voitures avant de débuter les livraisons. Concernant le planning de lancement, les premiers exemplaires seront livrés en France en septembre prochain. Ensuite, les autres marchés seront approvisionnés rapidement. Au Maroc, on sera sur des livraisons au cours du quatrième trimestre 2024.

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


Cinéma : un biopic sur Elon Musk dans les tuyaux



Rejoignez lesecoauto.ma et recevez nos newsletters



Bouton retour en haut de la page