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Citadine frisson : Mini Cooper, elle va “Kartonner” !

Jouons Kart sur table ! Nul besoin d’être une Kartomancière pour prédire un Karton plein à la nouvelle génération de l’emblématique Mini, la cinquième en date et la quatrième de l’ère BMW, qui vient de lancer sa carrière sous nos cieux. Et pour cause, celle qui a été rebaptisée Mini Cooper a maintes Kartouches à disposition, est ultra-moderne, bardée de tech, Kartésienne comme il faut, et parvient, en parallèle, à faire fructifier le riche patrimoine familial, notamment le fameux “Go-Kart feeling” distillé par ses aînées. Prêts à rejoindre le Kart-el ? 

Le déter-Mini-sme est une doctrine philosophique selon laquelle tous les événements, et en particulier ceux qui sont déclenchés par l’action humaine, ont des causes antérieures, sont liés à des événements passés. Les lignes de la nouvelle Mini, de même que son habitacle, ou encore son comportement routier, sont empreints du passé glorieux de la marque d’Oxford. L’industrie automobile mondiale est à la croisée des chemins et Mini, comme ses rivaux, est en train de se réinventer.

Cela dit, la trajectoire que la marque empruntera dans les prochaines années ne peut que découler de celle qu’Alec Issigonis, fondateur de la marque, a initiée en 1959, et de celle que le groupe BMW trace depuis bientôt un quart de siècle. Avec cette cinquième génération, qui renoue avec le patronyme Mini Cooper, la marque “britishleue” – anglo-allemande – reste fidèle à son ADN. “ Ze newcomer” est authentique, “genuine” jusqu’au bout des jantes, élégante et raffinée comme des Church’s ou du Paul Smith. C’est bien plus qu’un déplaçoir ! C’est une icône culturelle, un symbole de la civilisation british !

Plus bio
La dégaine de la Mini Cooper fait cohabiter à merveille conservatisme et modernité. Un mélange savoureux de gimmicks du passé et de lignes épurées, plus douces que celles de la génération suppléée. Les surfaces sont plus planes, plus “bio”, bref, furieusement dans l’air du temps. On retrouve la silhouette et les proportions typiques de toutes les Mini de ces 65 dernières années, les porte-à-faux courtauds et l’empattement longiligne. L’air de famille saute également aux yeux quand ils se posent sur la face avant, quand bien même tous les éléments, le capot, la calandre et le bouclier ont été repensés.

Les feux avant ont également été redessinés. Ils sont adaptatifs, désormais, donnent le choix entre trois signatures lumineuses distinctes. Signalons la disparition de la prise d’air de capot sur la version S de la Mini Cooper, mais aussi l’apparition de nombreuses options de personnalisation inédites au catalogue. C’est au niveau de la poupe de cette nouvelle génération que les mutations sont les plus profondes. La découpe concave du hayon est audacieuse. Une prise de risque couronnée de succès, qui fonctionne admirablement avec ces autre partis pris gonflés que sont les nouveaux feux triangulaires et le bandeau noir qui les relie.

Il convient d’émettre un autre avis de disparition. Il concerne à nouveau la version S, qui a perdu l’une des prérogatives qu’elle partageait avec la John Cooper Works sur les générations antérieures, la double sortie d’échappement centrale. Un petit mot à propos du profil pour finir le “walkaround” : sur les versions thermiques, les seules disponibles pour l’instant sur notre marché, les poignées de portes ne sont pas affleurantes comme celles des déclinaisons électriques, dévoilées avant elles à l’international.

Elégance et high-tech
L’intérieur de la Mini Cooper est à celui de la Mini de 1959 ce que l’iPhone 15 Pro Max est au bigophone de nos grands-parents. L’analogie a ses limites en matière de présentation intérieure, la filiation étant claire entre les deux présentations intérieures, même si la nouvelle venue joue clairement la carte de la nouveauté, de la tech de l’avant-gardisme.

Mention spéciale à l’écran central OLED circulaire de près de 10 pouces de diamètre (24 cm), inauguré concomitamment par la nouvelle Mini Electric et par son alter ego “champêtre”, le Countryman. Interface du système d’exploitation Mini 9, il donne accès à une connectivité de haut vol : assistant personnel intelligent Mini (IPA) et son avatar numérique optionnel, Spike, activables par la commande vocale “Hey Mini”, compatibilité sans fil à Apple CarPlay et Android Auto, etc.

Le nouveau volant est “mimi” comme tout, les sièges sont plus design que jamais, la “toggle bar” emblématique de la marque invite au même constat, l’éclairage d’ambiance et les revêtements en textile bicolore de la planche de bord et des contre-portes sont du meilleur goût. Magnifiée quand le toit panoramique en verre optionnel est de la partie, l’ambiance est zen, joyeuse et bourgeoise à la fois. Elle est magnifiée quand le toit panoramique vitré optionnel est de la partie.

Du reste, l’espace ne manque pas à bord de cette citadine de 3,88 mètres de long. Seul le volume du coffre, un peu juste, à savoir 210 litres, extensibles à 725 l grâce à la banquette arrière rabattable et fractionnable (60/40), pourrait faire hésiter les (petites) familles. Beaucoup d’entre elles franchiront quand même le pas en avisant la liste d’ADAS qu’embarque la Mini Cooper. Plutôt que de les “copier-coller”, contentons-nous d’indiquer que la petite puce est équipée de pas moins de 12 capteurs à ultrasons, dont le plus petit capteur radar utilisé à ce jour par le groupe BMW, placé à l’avant du véhicule, en contrebas du logo, au niveau de la prise d’air centrale.

“Car-yotype” intact
Au volant de la nouvelle Mini Cooper, on devrait retrouver l’ensemble des “car-actéristiques” ayant fait la gloire de ses devancières. Ses concepteurs annoncent même un “Go-Kart feeling” plus “deep” que jamais sur les versions thermiques, qui reposent sur la plateforme de la génération antérieure, quand les variantes “Electric” disposent d’une nouvelle base roulante.

Au niveau du catalogue marocain, le choix est offert entre deux motorisations essence. La Mini Cooper C (pour Cooper) abrite un trois cylindres 1.5 l turbo (à double entrée) de 156 ch et de 230 Nm de couple, de même qu’une boîte robotisée à double embrayage à 7 rapports. Elle est créditée d’une accélération de 0 à 100 km/h en 7,7 secondes, d’une Vmax de 225 km/h, et affiche une consommation mixte de 5,9 l/100 km (cycle WLTP).

Forte d’un 4 cylindres 2.0 l faisant appel à la même technique de suralimentation, développant 204 ch pour un couple de 300 Nm et travaillant de concert avec la même transmission DKG7, la Mini Cooper S n’a besoin, pour sa part, que de 6,6 secondes pour passer de l’arrêt à 100 km/h. Et elle peut atteindre une vitesse de pointe de 242 km/h. Quant à sa conso mixte, elle demeure raisonnable (6,1/100 km). Très correctement équipée dès la plus accessible des trois finitions disponibles (Classic, Mayfair et Favoured), la Mini Cooper C est commercialisée à partir de 339.500 DH. Plus chic et plus sportive, la S démarre à 406.000 DH, pour sa part.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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