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Reveal : Citroën Basalt, les marchés émergents en ligne de mire

Alors que la plupart des constructeurs européens ayant essayé de s’imposer sur les marchés émergents, de faire “une Dacia”, en ont été pour leurs frais, ont dû essuyer de lourdes pertes et se résoudre à jeter l’éponge, Citroën persiste et signe avec le Basalt, un crossover coupé aux lignes audacieuses.

Le groupe Stellantis a pour ambition de faire de la marque au chevrons le “cauchemar” de Dacia et ce Basalt a donc été programmé pour être le Freddy Krueger d’un Sandero Stepway, voire d’un Duster ou d’un Jogger, sur certains marchés.

Reprenant un nom ayant désigné, dans les années 70, une série spéciale de la Citroën GS, le Basalt a été conçu par la filiale indienne de la marque du Quai de Javel. Préfiguré par le concept Basalt Vision, dévoilé en mai dernier, il reprend fidèlement ses lignes et sera commercialisé en Inde et en Amérique du Sud. Cela signifie qu’il devra essentiellement composer avec la concurrence de marques comme Maruti, Tata, ou encore Suzuki, dans le “Hindustan”, et avec celles du cousin Fiat et de Volkswagen chez les Latinos.

Pour les cauchemars, on repassera ! Fabriqué en Inde et au Brésil, le Basalt répond, selon ses concepteurs, aux exigences des marchés émergents, de même qu’à leur pouvoir d’achat chiche grâce à ses tarifs attractifs, qui devraient débuter à 13.000 euros environ (plus ou moins 150.000 DH). Pour séduire, il pourra également compter sur son look audacieux de baby-C4 X mâtiné de l’influence du concept-car Oli, mais aussi sur son petit 1.2 l turbo essence de 110 ch. À noter qu’une version électrique devrait faire son apparition dans un second temps.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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