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Mini-citadine. Kia Picanto Phase 3 : transfigurée !

Grand succès de Kia, la petite citadine Picanto a atteint l’âge de la maturité en 2017, suite au lancement de la troisième génération. Restylée une première fois en 2020, elle joue dorénavant les prolongations, après avoir subi un nouveau relooking en 2023, plus profond que le premier. La face avant de celle qui vient de valider sa carte de séjour au Maroc est métamorphosée. Et son habitacle est plus cossu et plus high-tech. En revanche, pas de changements sous le capot.

De plus en plus de véhicules osent la “Phase 3”, un deuxième restylage, au cours de leur carrière. C’est l’une des conséquences de la transition énergétique. Ambiance de fin de règne, avec des modèles qui reportent de quelques années leur départ à la retraite en attendant qu’un modèle 100 % électrique, un parent plus ou moins proche, ne prenne la relève. La Kia Picanto 3 n’aura pas de descendance directe.

Sa remplaçante se nommera EV1 ou EV2 et fera une croix sur le moteur à combustion, sur le petit 3 cylindres essence sur lequel la Picanto a bâti une partie de sa notoriété, notamment sur notre marché. Dévoilée sur notre marché la semaine dernière, en avant-première, en attendant son lancement officiel et sa commercialisation, imminents, la Ph. 3 de la Picanto 3 s’est pliée en quatre pour gommer la patine du temps, pour prolonger le succès de ses devancières, vendues à plus de 4 millions d’unités depuis les débuts de la fondatrice de la lignée et clore ainsi sur une bonne note la saga Picanto.

Elle a conservé la même base technique, la même plateforme et le même 1.0 l essence de 69 ch et 95 Nm de couple, vivant et assez “musical”, que sa devancière. Mais elle a fait table rase de tout le reste, ou presque. Les designers maison n’y sont pas allés de main morte. La frimousse de la pupuce est transfigurée. On retrouve les gimmicks du nouveau langage stylistique de Kia, l’esprit “Alliance des contraires”. La face avant est plus agressive, accueille des optiques désormais verticales, qui héritent d’une nouvelle signature lumineuse, prolongée, sur la finition la plus huppée, la GT Line, par un bandeau éclairé servant d’ourlet au capot. Les boucliers avant et arrière ont été retouchés également et ceux de la GT Line, qui a droit, soit dit en passant à des jantes de 16 pouces (14 pouces pour l’entrée de gamme), ne détonneraient pas sur une GTI. Au menu : larges prises d’air à l’avant et diffuseur arrière imposant. Les feux arrière ont également fait le choix de la “verticalité” et chaperonnent un bandeau lumineux qui parcourt le hayon. L’ensemble est plus agressif, plus “viril”, plus “hot hatch” de poche.

Un rapport prix-prestations imbattable ?
À bord, l’écran d’instrumentation numérique de 4,2 pouces et l’écran central de 8 pouces, apanage du haut de gamme de la Ph.2 de la Picanto, sont désormais livrés de série dès l’entrée de gamme. Toutes les finitions ont ainsi droit à un système multimédia up-to-date, compatible Apple CarPlay et Android Auto et doté d’une technologie OTA, capable de recevoir des mises à jour à distance (over the air). Décidément choyée, la Picanto GT Line a droit à des sièges recouverts de cuir synthétique, recyclé. Enfin, côté portefeuille, la Kia Picanto y va mollo. En cette période d’hyperinflation, c’est assez rare pour être souligné. Elle s’affichera (dans les prochains jours) à partir de 139.000 DH. Très peu de véhicules s’affichent sous nos cieux à des tarifs aussi doux.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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