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SUV compact premium : Mini Countryman 3, les grandes espérances

Les amateurs de littérature (anglaise) auront remarqué que le titre de ce papier fait référence à un chef-d’œuvre de Charles Dickens. Le rapport avec le Countryman ? “Great Expectations”, treizième roman de l’écrivain “alpha” de l’ère victorienne, “représente l’apogée de la maturité de son auteur” (dixit Wikipedia). Le Countryman, pour sa part, n’a eu besoin que de trois générations pour être à l’apex de sa carrière…

Depuis son lancement en 2010, le Mini Countryman, dont le nom a été repris à un modèle datant du début des années 60 et qui présentait un empattement allongé par rapport à la Mini originelle, a toujours brillé par sa polyvalence. Lancée en 2017, la deuxième génération a su évoluer pour en offrir toujours plus aux familles. C’est également le cas du nouveau venu de la gamme marocaine de Mini, le Countryman 3, qui a carrément changé de segment pour pouvoir en proposer plus.

Il s’agit désormais d’un SUV compact de 4,43 m de long (+13 cm versus le modèle sortant, lui-même étiré de 20 cm par rapport à la première génération) et de 1,61 m de haut (+6 cm), qui repose sur l’excellente base roulante du cousin BMW X1.

Le nouvel opus progresse partout et, de manière remarquable, place la barre très haut en matière d’habitabilité, de confort, d’aspects pratiques, de luxe, de connectivité, de durabilité, de performances… Dès le premier regard, on se rend compte qu’il a gagné en stature, en prestance, par rapport à son prédécesseur. Le “glow up” intergénérationnel est juste fou ! Que les amateurs de la marque se rassurent : si cette Mini est désormais “maxi”, elle n’en conserve pas moins les éléments de design emblématiques ayant fait la renommée de la smala originaire d’Oxford/Munich. On retrouve la calandre hexagonale, les galbes caractéristiques, ou encore la grande attention portée aux détails, à la finition, notamment au niveau des prises d’air, des protections en aluminium des boucliers et en plastique brut des passages de roues et des bas de caisse de ce baroudeur endimanché, de ce “gentleman farmer”… Cela dit, la tradition des feux avant ronds n’a pas été respectée. Si les deux premières générations avaient osé des optiques plus ou moins ovoïdes, c’est une forme proche du losange qu’adoptent les projecteurs avant de la dernière itération.

A l’arrière, les feux sont verticaux, à l’image de ceux des Mini d’antan, et présentent une signature lumineuse reproduisant le motif de l’Union Jack (le drapeau britannique). A noter que les graphismes affichés par les LED qui sertissent les feux avant et arrière peuvent être personnalisés.

En effet, des feux adaptatifs sont disponibles en option et permettent de changer en un tournemain le look du Countryman 3. Enfin, de profil, le Countryman 3, qui chausse désormais des roues au diamètre compris entre 17 pouces à 19 pouces (des jantes de 20 pouces sont disponibles en option), donne à voir des poignées de portes affleurantes, une ligne de toit légèrement fuyante, des surfaces vitrées plus fines qu’auparavant, de même qu’une vitre de custode au traitement des plus élégants et un design du montant C qui évolue en fonction de la finition choisie. En plus d’être élégant, l’outfit du Countryman lui permet de progresser en matière d’efficacité aérodynamique d’une génération à l’autre. Il affiche un coefficient de traînée de 0,26. A mettre en perspective avec le Cx de 0,31 de la génération antérieure

Outfit et intérieur “gorgeous”
À l’intérieur, le Mini Countryman 3 mise sur un habile mariage entre sophistication et praticité. Inspirée par la Mini Cooper, sa présentation intérieure adopte un style moderne et épurée. Les matériaux sont de qualité et les finitions irréprochables. L’écran central OLED de 24 cm de diamètre est circulaire – une première mondiale au sein de l’industrie automobile. Il permet d’afficher les principales informations de conduite et les fonctionnalités essentielles du véhicule, donne accès à un système multimédia up-to-date, le Mini Operating System 9, basé sur un logiciel Android Open Source Project.

A la clé, une connectivité sans fil et un assistant vocal au taquet, qui s’active d’un “Hey Mini” ou via une commande placée sur le volant. Le revêtement en tissu recyclé de la planche de bord et des contreportes, l’éclairage d’ambiance évolué, ou encore les délicates ouïes d’aération verticales, sont du plus bel effet. Signalons aussi la présence de la “Toggle bar”, bandeau disposé au niveau de la partie basse de la console centrale et qui regroupe diverses commandes – bouton de démarrage du véhicule, sélecteur de vitesse, frein de stationnement, sélecteur de modes de conduite et contrôle du volume média.

Autres raisons de se réjouir, les sièges agréables à contempler, qui semblent offrir un excellent maintien, la banquette arrière fractionnable (40/20/40) et coulissante, réglable longitudinalement sur 13 centimètres, l’habitabilité généreuse au niveau des places arrière (+5 cm par rapport à la génération suppléée en matière de largeur aux coudes et +7 cm en matière d’espace aux jambes), le volume du coffre dans la bonne moyenne du segment des SUV compacts (460 l), etc.

Thermique ou électrique ?
Déclinée en trois finitions (Classic, Mayfair et Favoured), la gamme marocaine du nouveau Countryman donne le choix entre une gamme de motorisations thermiques et électriques étoffée. Cela dit, pour ses débuts sous nos latitudes, seule la version Countryman C (pour Cooper), dotée d’un petit 3 cylindres essence suralimenté micro-hybridé, produisant 170 ch et 280 Nm de couple, de même que d’une boîte à double embrayage à 7 rapports, est disponible en stock.

La version S, forte de 218 ch et de 320 Nm, peut être commandée auprès de Smeia, importateur exclusif de Mini au Maroc, tandis que la très énervée JCW (300 ch et 400 Nm), mais aussi les versions “zéro émission à l’échappement”, les E et SE All4, qui développent respectivement 204 ch et 313 ch, sont attendues sur notre marché avant la fin de l’année en cours. Côté tarifs, le Countryman C Classic s’affiche à 363.000 DH. Il faut une rallonge de 44.000 DH pour partir au volant de la version Mayfair, qui a droit, entre autres privilèges, à un “head up display” (affichage tête haute) et à un système de navigation, tandis que le haut de gamme Favoured, commercialisé à 453.000 DH, hérite d’un toit ouvrant panoramique vitré, de sièges sport JCW vêtus de cuir, etc.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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