Supercar : la GMA T.33 fait rugir son V12 atmo !
Le père de la McLaren F1 a encore frappé ! Après avoir dévoilé en 2020 une resucée splendide de l’emblématique supercar british, la Gordon Murray Automotive T.50 (ou GMA T.50), dotée, comme l’icône de Woking, d’une monocoque en fibre de carbone, d’un V12 atmosphérique en position centrale arrière et d’un cockpit 3 places et conducteur central, le génial ingénieur sud-africain éponyme et ses équipes sont en train de procéder aux ultimes phases de développement de deux autres arracheuses de bitume !
Il s’agit d’une déclinaison un brin plus folle de la T.50, la pistarde T.50S, et d’un modèle positionné un chouia moins haut dans la gamme, la T.33, qui reprend la même recette, mais en y allant un peu moins franco sur les épices. C’est cette dernière qui a fait parler d’elle, récemment, suite à la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux de la marque, fondée en 2017 et basée dans le Surrey, en Grande-Bretagne.
Du contenu «tonitruant» disponible sur YouTube (www.youtube.com/watch?v=6hgafjW2tvA&t=3s&ab_channel=GordonMurrayAutomotive), entre autres. Plus que les images du mulet de développement de la bête, piloté sur circuit par Dario Franchitti, une légende, quadruple champion en IndyCar Series et couronné trois fois aux 500 Miles d’Indianapolis, c’est la bande-son, le rugissement addictif du V12 Cosworth 3.9 litres atmosphérique de la T.33, une version un peu moins poussée du bloc de la T.50 (607 ch à 11.100 trs/min, contre 663 ch, obtenus 400 trs/min plus haut), qui fait ressentir des papillons dans le ventre. Les performances de la T.33 devraient être légèrement moins stratosphériques que celles de sa frangine, d’autant qu’elle sera un peu plus lourde (un peu moins de 1.100 kg, contre 986 kg). Elle sera également un peu moins inaccessible que la T.50, qui s’affiche à partir de 3,2 millions d’euros hors taxes !
Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE
