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Berline 100 % électrique : BYD Seal, Ocean’s 530… chevaux !

La très futuriste BYD Seal vient de rejoindre l’Atto 3, la Han, le Tang et le T3 au catalogue marocain de la marque chinoise, présente depuis juillet dernier sous nos latitudes. Ce “cinquième élément” 100 % électrique vient chapeauter une gamme qui a de plus en plus fière allure. L’anti-Tesla Model 3, dont le nom signifie phoque, est la première représentante de la gamme Ocean, qui comporte deux autres modèles, la Dolphin, dont l’arrivée parmi nous est prévue en mai 2024, et la Seagull. Découverte.

Le crossover compact Atto 3, la berline familiale Han, le “mid-size luxury SUV” Tang et le véhicule utilitaire léger T3 forcent l’admiration. Quatre véhicules 100 % électriques à mille lieues de l’image véhiculée, il y a quelque temps encore, par la voiture chinoise dans la doxa, dotés, pour les plus bourgeois d’entre eux, de nombreuses technologiques avant-gardistes.

Avec la Seal, cependant, on évolue dans une autre dimension. C’est le dernier étage de la fusée BYD, la vitrine technologique de la marque, le porte-drapeau de la gamme Ocean. Si les premiers modèles nommés sont “premium access”, les marques de luxe sont visées de manière frontale, cette fois. Plus encore que les deux autres membres du “crew” Ocean, les citadines “zéro émission à l’échappement” Dolphin et Seagull, la Seal a reçu un accueil très favorable de la part de la presse mondiale.

Certains de nos confrères n’ont pas hésité à parler de “bouffeuse de Tesla”. “What Else ?”. Bâtie sur la base roulante e-Platform 3.0, inaugurée en 2021 sur le concept car YD concept Ocean-X et partagée avec les deux autres “créatures marines”, de même qu’avec l’Atto 3, la Seal est le premier membre de son clan à bénéficier de la technologie Cell-to-Body. Sa batterie est intégrée à la structure du véhicule et cette spécificité “architecturale” lui permet d’afficher une rigidité torsionnelle hors du commun, mais également une agilité et un niveau de sécurité passive qui renvoient à leurs études les départements R&D “d’en face”.

Plus de techno
Sa batterie Blade LFP (lithium-fer-phosphate), développée en interne, est également un “game changer”. Elle fait en effet mal à celle de sa cible “number one”, la berline américaine précitée, mais aussi à ses (rares) rivales européennes premium en matière d’encombrement et de légèreté, comme en termes de temps de recharge ou d’autonomie. Affichant une capacité de 82,5 kWh, elle réclame 26 minutes seulement pour passer de 30 % à 80 % de charge sur un superchargeur de 150 kW. Sur une Wallbox de 11 kW, une charge complète nécessite 4 heures et demie. Cette batterie du “turfu” est raccordée, sur la variante Design, à un électromoteur placé en position centrale arrière et produisant une puissance de 230 kW – l’équivalent de 320 chevaux. Sur le haut de gamme Sport AWD, elle alimente ce même bloc, de même qu’un second bloc électrique, plus petit (160 kW, soit près de 218 ch) et placé à l’avant. A la clé, une puissance cumulée de 530 chevaux et une transmission intégrale. Cette version “hautes performances” atomise le 0 à 100 km/h en 3,8 secondes ! La variante la moins remontée s’affranchit du même exercice en 5,9 s, pour sa part. Honorable, s’il en est ! Son vrai dada à elle, c’est l’autonomie. Elle est créditée d’un rayon d’action de 570 km. C’est 50 km de plus que la Sport AWD. Un partout, balle au centre.

Plus de cachet
Évidemment, la Seal n’est pas qu’un labo technologique roulant. Elle a même plus de chien, bénéficie de plus de cachet (autre traduction de “seal”) que les autres modèles du line-up de la marque. Le bureau de style de BYD s’est inspiré du monde marin. Et cela se voit, notamment au niveau de ses feux de jour façon branchies de poisson ! L’aéro a manifestement bénéficié d’une attention particulière. La silhouette de cette berline de 4,80 m de long est fuselée comme l’accastillage d’un hyperboat. Comment rester insensible devant ses lignes fluides et athlétiques, mais aussi sa face avant qui en impose, ses flancs torturés, parcourus de généreuses nervures, son bouclier arrière “racing”, qui enclave un diffuseur “guerrier”, son bandeau lumineux arrière imposant… Même constat à bord : impossible de rester de marbre devant la présentation intérieure chiadée et la finition léchée de la Seal. Et que dire du contenu technologique ? “Lherba” !

L’œil est captivé par l’écran tactile central rotatif de 15,6 pouces, puis par l’instrumentation numérique de 10,25 pouces et, sur la Seal Sport AWD, par un système d’affichage tête haute. La connectivité est un des gros points forts de cet habitacle, qui offre également une habitabilité exemplaire, à la faveur d’un empattement de grande routière (2,92 m de long) et d’un plancher parfaitement plat.

En revanche, le volume du coffre est un peu juste. La Seal dispose pourtant de deux compartiments. Le coffre arrière affiche une contenance de 400 litres, contre 53 l pour le petit emplacement situé sous le capot avant. La BYD Seal Design débute à 549.000 DH, tandis que la variante Sport AWD réclame une rallonge de 50.000 DH et bénéficie, ce faisant, d’un rapport prestations-prix encore plus favorable. C’est bien simple : aucun autre modèle commercialisé sur notre marché, toutes marques et tout type de moteurs confondus, ne présente un rapport puissance-prix aussi raisonnable ! Rappelons qu’en sa qualité de véhicule 100 % électrique, la Seal est exemptée de vignette et passe aussi entre les gouttes de la taxe de luxe.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE


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