Restylage : Citroën Berlingo, une pure friandise pour la famille et les pros !

Une star vient de débarquer sur notre marché. La version restylée du Citroën Berlingo III, qui a eu droit à sa première nationale le 16 mai dernier, à Bouznika, est l’héritière de l’inventeur du segment des ludospaces. C’est aussi le deuxième plus gros vendeur de la marque aux chevrons, au Maroc comme à l’étranger. Le distributeur local de Citroën, Sopriam, projette d’en écouler 1.200 unités d’ici la fin de l’année. C’est plus que jouable. Avec sa nouvelle face avant, sa mise à jour techno et son nouveau bloc turbodiesel Euro 6, cette Phase 2 a tout pour plaire !

Vendu à plus de 5,6 millions d’unités au niveau planétaire depuis le lancement de la première génération en 1996, le Citroën Berlingo est une des pierres angulaires de la gamme du constructeur du Quai de Javel. Le succès est toujours d’actualité puisque le Berlingo III, lancé en 2018, et son double électrique ë-Berlingo Van, arrivé dans les concessions en 2021, pour sa part, ont pesé 23% dans le mix des ventes mondial de la marque en 2023.

Ce duo s’adjuge aussi régulièrement une belle part de gâteau au sein du segment des ludospaces, créé de toutes pièces par le fondateur de leur clan avec le concours de son cousin Peugeot Partner. Bref, tout roule pour le Berlingo, qui veille au grain, néanmoins, qui fait ce qu’il faut pour protéger son “bifteck”. La version restylée de la troisième génération en est la preuve roulante. Nous l’avons essayée dans le cadre de son lancement national. Une leçon !

Mais on doit avouer avoir été conquis bien avant de s’installer à bord. Le grand plus de ce Berlingo restylé, c’est sa face avant entièrement remodelée, qui hérite du nouveau langage stylistique de Citroën, préfiguré par le concept-car de pick-up 100 % électrique Oli. Cette approche “Oli-stique”, adoptée également par les dernières itérations de la C3 et du C3 Aircross, transfigure le look du ludospace aux chevrons. On note l’apparition d’un nouveau bouclier, aux lignes plus chiadées, doté de deux grilles d’aération horizontales et de stickers rouges “Infrared” à proximité des antibrouillards, tandis qu’un fin bandeau noir strié vient remplacer la calandre de la Phase 1. Il accueille le nouveau logo de la marque et relie les optiques avant dont la signature lumineuse à trois barrettes de LED, deux horizontales et une verticale, donne l’illusion de feux à double étages. Ils sont d’un seul tenant.

Une frimousse et un habitacle remodelés
Au niveau du profil comme de la poupe, en revanche, les mutations sont beaucoup plus discrètes. Exit le sticker noir sur les piliers de pare-brise et les protections latérales. Ces dernières abandonnent le look “airbumps”, ont été aplanies et reçoivent aussi des touches de rouge “Infrared”.

Enfin, le lettrage de la marque a changé de position sur le hayon. Pour tenir en respect ses rivaux du segment des ludospaces, dont la plupart sont des cousins (le Rifter, le Doblo et le Combo), le nouveau Berlingo a revu de fond en comble son habitacle. La finition progresse de manière sensible. Le nouveau volant à méplat, qui arbore les chevrons up-to-date, et les sièges inédits sont autrement plus chics que ceux qu’ils suppléent. Quant à la planche de bord, elle n’a guère plus qu’un vague air de ressemblance avec celle de la version d’avant-restylage. Et pour cause, la Ph.2 s’offre un combiné d’instrumentation numérique de 10 pouces et un nouvel écran tactile central de la même taille. Le software est celui du duo C3/C3 Aircross, les systèmes d’infodivertissement “My Citroën Play” et “My Citroën Drive Plus”, en l’occurrence.

A la clé, une compatibilité sans fil à Apple CarPlay et filaire à Android Auto. Notre essai démarre avec les réglages de l’écran central. Fluidité, sensibilité tactile au poil, menus rangés encore plus soigneusement et de manière plus futée que la maison de Marie Kondo… Nickel ! On est bien dans cet habitacle, à la dotation en équipements très correcte dès le premier des trois niveaux de finition disponibles au catalogue (Feel). Les finitions Feel Pack et Shine Pack font le plein d’équipements de confort et d’aides électroniques à la conduite, pour leur part.

Agréable à vivre
Par contre, c’est menu unique sous le capot. Le nouveau Berlingo est animé par un quatre cylindres turbodiesel 1.5 l Blue HDi Euro 6 de 100 ch et 250 Nm de couple. Un bloc qui s’entend à merveille avec une boîte manuelle à six rapports au guidage pas loin d’être parfait. Les relances sont assez vigoureuses.

La suspension travaille bien, digère sans broncher les irrégularités de la route, le train avant se place en entrée de courbe sans rechigner, au freinage. Autre bon point, l’insonorisation de l’habitacle. Le Berlingo restylé semble avoir progressé sur ce plan. On frôle le sans-faute avec ce ludospace à 5 places ultra-accueillant, à l’habitabilité royale, au volume de coffre considérable (775 litres), à la modularité à donner en exemple et aux espaces de rangements aussi nombreux qu’astucieux.

Les familles et les professionnels apprécieront. Ils seront également sous le charme de la version allongée, à 7 places, du nouveau Berlingo, qui débarquera prochainement dans les showrooms marocains de la marque. La grille tarifaire de la version restylée du ludospace aux chevrons démarre à 204.900 DH pour les pros. La version pour les particuliers s’affiche à partir de 214.900 DH, pour sa part.

Mehdi Labboudi / Les Inspirations ÉCO AUTOMOBILE